dimanche 27 septembre 2015

Coupe du monde de rugby

Si je m'attarde un peu sur le thème anglais, c'est que j'ai encore sur le cœur une partie de rugby, à Colombes, en 1952 je crois, où l'Angleterre nous a battus par six à trois. En réalité nous fûmes battus par l'arbitre qui était britannique et je n'en démordrai pas parce qu'il n'y a aucune raison pour que je me résigne en silence au verdict d'un juge anglais.

jeudi 28 mai 2015

Réforme du collège

(...) Quelques années plus tard, le problème des études, mais à Lyon les bonnes écoles ne sont pas gratuites. Mal conseillés ils envoient le jeune César à Nantua dans une école de pauvres où le régime est celui d'une maison de force, le biribi de la pédagogie. Toutes les noirceurs que nous prêtons généreusement à cette époque, et souvent comme le stropiat se moque du bossu, ne sont quand même pas entièrement légendaires.

samedi 16 mai 2015

Le Corbusier à Pompidou

 Du 29 avril au 3 août le Centre Pompidou consacre une exposition à  l'architecte et urbaniste Charles-Edouard Jeanneret, dit LE CORBUSIER. Avant de vous y rendre, une petite mise en jambe s'impose.
 

La maison du fada

La maison marseillaise de M. Le Corbusier revient une fois de plus à la surface de l'actualité, et comme il s'agit d'un dada personnel je m'empresse de l'enfourcher. On ne parle jamais mieux que de ses dadas. Je suppose que la fameuse bâtisse, pour des raisons de finance ou de prestige, a eu besoin d'un petit coup de tambour ; elle a rappelé aux bonnes gens que ses appartements étaient soldés 3.500.000 et convoqué une sélection d'esprits distingués pour leur renouveler l'assurance qu'il s'agissait bien d'une expérience urbanissime, extraordinaire autant que prophétique.

jeudi 12 mars 2015

Commémoration du 19 mars 1962



Le colonel Boumediene est venu s'entretenir des événements avec El Guid. L'entrevue pouvait être assez délicate. En effet, il y a quelques jours encore, c'eut été le colonel vainqueur de la glorieuse armée française en visite chez le général vaincu. Aujourd'hui, c'est un peu différent. Boumediene est en droit de demander des explications : pourquoi la puissante armée de la République a-t-elle capitulé devant une bande de fellagas si les méprisables bataillons d'Israël devaient écraser, en deux jours, l'invincible armée du Prophète. Mais tout s'est très bien passé, vu la bonne éducation des interlocuteurs, vu aussi le célèbre magnétisme du Président fakir. Très détendu, il a pu annoncer au visiteur que le Sinaï, après Evian, serait consigné comme victoire dans le tome IV de ses Mémoires. Et préciser même qu'il se sentait de force à garder ses quatre-vingt-dix prisonniers personnels, quoique Nasser dut rendre les siens, au nombre de trois.